Les expressions d’antan du fioul
Rappelez-vous ou imaginez : nous sommes dans les années 60 et pour commander du fioul, il fallait se procurer « le bottin » cet annuaire téléphonique regroupant les numéros de particuliers et de professionnels. Ensuite la personne souhaitant se chauffer devait joindre chaque fournisseur pour obtenir une offre et d’opter pour la meilleure proposition. On utilise un vocabulaire vraiment typique dans ce domaine, nous souhaitons aujourd’hui mettre en avant ces expressions d’avant (qui subsistent toujours parfois) autour du fioul domestique.
Au moment de la commande de fioul
Lorsque la correspondante commerciale vous reçoit au bout du fil, elle entend bien souvent des expressions bien connues de la vente de fioul comme :
« C’est la panne » et son alias « Je suis à sec » : la personne n’a plus de quoi se chauffer, il faut la dépanner au plus vite
« Ma cuve est accessible devant la maison » : ne pensez pas que la cuve trône dans le jardin en guise d’aménagement d’extérieur. En effet il faut comprendre que l’installation de la cuve est visible et aérienne.
Sur le prix du fioul
« On paie au cul du camion » cette expression familière désigne le fait de régler la facture auprès du chauffeur-livreur. Très répandue parmi les foyers qui ont l’habitude de ce moyen de chauffage.
« Vous pensez que ça va baisser ? » Interroger sur la tendance du prix du fioul est une démarche systématique, à l’époque pas d’Internet pour se renseigner.
Et pendant la livraison de fioul
« Bonjour je suis le livreur de fioul » bon c’est vrai celle-ci, on vous l’accorde elle sera toujours utilisée et elle est de rigueur ?
« Ça dépote » c’est vider dans une cuve, cela fait référence à la rapidité du produit qui circule dans le tuyau.
« Elle avait soif » : un peu d’humour pour signifier que le plein avait bien besoin d’être réalisé.
« Je peux la rallumer quand ? » : un peu de patience avant de raviver la flamme ! Le temps que le fioul prenne place on recommande toujours d’attendre deux heures après la livraison.